Météo : ciel bleu 22°
Ce matin, dernière étape de notre parcours en Pologne, direction la ville de WROCLAW, 300 kms plus au nord de Cracovie.
WROCLAW fut fondée au Xe siècle et connue sous son ancien nom polonais Wrocisław (qui peut se traduire par « reviendra couvert de gloire ») noté en latin Vratislavia. La ville vécut un grand essor économique dû à sa situation dans une plaine fertile, et au développement du bassin industriel de la Silésie. Elle possède des scieries et des huileries, est un centre important de la fabrication de machines, matériel de chemins de fer, pianos, tabac, orfèvrerie, rubans et chapeaux, et du commerce de métaux bruts et ouvrés, charbon, bois, tissus (foire aux laines), lin, céréales, bestiaux.
Cette ville compte 630000 habitants avec un taux de chômage à 3%, ce qui traduit son dynamisme sur tous les plans.
Nous avons profité de notre dernière étape pour déguster des plats typiques polonais sur la grande place de l'hôtel de ville, tout le monde s'est bien régalé avant de reprendre l'avion pour la France.
Remerciements à Agra Travel pour l'organisation et également à Beata MOLINSKA notre guide qui a su nous faire découvrir cette belle région du sud de la Pologne.
Les étudiants de la classe de bts acse2 des Etablières
Robert HERBRETEAU
Jean-François VERGNAULT
Lycée agricole des Etablières
la Roche/Yon
www.etablieres.fr
POLOGNE 2017 ACSE ETABLIERES
la classe de bts acse 2015-2017
lundi 15 mai 2017
samedi 13 mai 2017
samedi 13 mai : visite de la mine de sel Wielickzka
Météo : temps pluvieux - température 12°
En ce samedi 13 mai, par un bel
après-midi pluvieux, nous avons visité la mine de sel de Wieliczka. Comme
beaucoup de lieux en Pologne, l’origine de la mine de sel est justifiable par
une légende : "une jeune fille, Kinga, fille d’un roi
hongrois, pour se marier avec un roi polonais, a demandé du sel pour sa dote,
afin de l’offrir au peuple polonais qui en manquait cruellement. Ceux-ci, pour
la remercier se mirent à creuser et trouvèrent du sel, comme par miracle."
Ainsi, la mine de sel a commencé
à être exploitée au XIIIe car ce sel, dit « or blanc », servait à
conserver la viande. Actuellement, elle s’étend sur 10 km de long et 2 km de
large pour une profondeur allant jusqu’à 311m, représentant ainsi un réseau de
galeries de plus de 300 km. Lors de cette visite, nous n’avons parcouru qu’un
centième de ce réseau mais cela nous a tout de même permis de découvrir toutes
les merveilles se situant sous terre telles que les chapelles, les sculptures
de sel et les lacs artificiels.
Après avoir descendu les 318
marches nous menant à -64 mètres sous terre, nous avons traversé les premières
galeries et découvert les conditions dans lesquels les mineurs taillaient leurs
blocs de sel.
On retrouve de nombreuses
chapelles, présentent à chaque niveaux car les mineurs étaient très croyants et
priaient énormément pour se protéger des dangers de la mine tels que l’eau, le
gaz et les éboulements.
Le joyau de la mine est la grande
chapelle, haute de 20 mètres, longue de 60 mètres et large de 20 mètres.
Celle-ci regorge de sculptures et de tableaux taillés dans le sel sur place
représentants des scènes bibliques.
La mine de sel a cessé d’être
exploitée en 1996 suite à une montée des eaux ayant provoqué l’effondrement des
niveaux les plus récents.
Elise Rabouan - Camille Rousselat - Corentin Sureau
Samedi 13 mai : Visite du château de Wavel
Météo du jour : temps gris température 14°
Nous avons entamé notre avant
dernière journée par la visite de Cracovie, plus précisément le quartier juif
Szerak. Nous avons découvert plusieurs synagogues dont deux encore en activité.
Ce quartier recensait 65 000 juifs avant la seconde guerre mondiale.
Tandis qu’aujourd’hui on recense seulement 450 personnes juives. C’est
d’ailleurs dans les rues de ce quartier, que le film très connu « la liste
de Schindler » a été tourné. Il est situé non loin de l’ancien ghetto de
Cracovie qui a accueilli 20 000 juifs.
Pour finir la matinée, nous avons
visité le château royal de Wawel. Ce château créé en l’an 1000 et habité à
partir de la moitié du XIème siècle par les souverains de la Pologne. Pendant
le règne des rois Alexandre, Sigismord 1er et Sigismond Auguste, le
château fut transformé en résidence renaissance classée parmi les plus
somptueuses d’Europe. Puis au début du XXème siècle, un programme de rénovation
du Wawel fut entrepris afin de lui rendre son ancienne splendeur. Ainsi depuis
plus de 60 ans, le château est un musée présentant l’histoire et la richesse de
la culture de l’ancienne Pologne, les salles royales, les appartements privés
du roi, le trésor de la couronne et la salle d’arme.
Suite à la visite du château de
Wawel, notre guide Béata nous a expliqué devant la statue la légende du dragon.
« Un dragon vivait dans les douves du château et menaçait le roi
d’attaquer la ville. Le seul moyen de le contenter était de lui donner de belles
femmes à manger. Mais un jour le roi a ordonné à tout peuple de tuer le dragon
avec comme récompense la main de sa fille. Nombreux sont les braves chevaliers
qui ont tenté de tuer l’animal, malheureusement ils ont tous échoué. Un pauvre
cordonnier trouva l’idée de placer un faux mouton devant la grotte. Il était
rempli de souffre et de goudron. A son réveil, il le dévora, lui donnant l’envie
de boire. Après avoir bu la totalité de la Vistule, il explosa. Le cordonnier a réussi sa mission. Il épousa
la belle princesse à qui il avait fabriqué des chaussures en peau de dragon. Il
vécut heureux et eu beaucoup d’enfants. »
Constance MARTIN - Rémy PAILLAT -
Marie-Wen PENHOET
Synagogue du Quartier juif |
lieu du tournage de la liste de Schindler |
vendredi 12 mai 2017
vendredi 12 mai : visite du centre équestre SZARY
Météo du jour : ciel dégagé - température 19°
Pour imager cette après-midi un petit poème :
Les installations gigantesques
Font la réussite du centre équestre
Certains novices ont assisté au spectacle
Qui était du saut d’obstacles
Pas de salle de traite à l’horizon
Seulement une centaine de canassons
De pleins de tailles différentes
Mais de beauté équivalente.
Composé de 10 hectares
Pas besoins de machine ni d’accessoires
Combiné de deux carrières
Et une dizaine d’ouvrières
Les chevaux sont comme au paradis
Et les cavaliers aussi.
Elaborés depuis 10 ans
Ont été constitués de beaux aménagements
Bref ce fut d’une façon évidente
Une de nos rencontres les plus charmantes.
Cet après-midi, nous sommes allés visiter le centre équestre SZARY
proche de Cracovie qui organisait un concours de saut d’obstacle.
Malgré les quelques gouttes de pluie
Nous avons pu visiter une écurieLes installations gigantesques
Font la réussite du centre équestre
Certains novices ont assisté au spectacle
Qui était du saut d’obstacles
Pas de salle de traite à l’horizon
Seulement une centaine de canassons
De pleins de tailles différentes
Mais de beauté équivalente.
Composé de 10 hectares
Pas besoins de machine ni d’accessoires
Combiné de deux carrières
Et une dizaine d’ouvrières
Les chevaux sont comme au paradis
Et les cavaliers aussi.
Elaborés depuis 10 ans
Ont été constitués de beaux aménagements
Bref ce fut d’une façon évidente
Une de nos rencontres les plus charmantes.
Fanny Le Melledo – Clarence Malabeux – Jocelyn Liaigre – Poète Hadrien
Bouchet
vendredi 12 mai : visite au lycée agricole Zespot Szkot
Météo du jour : temps pluvieux - température 10°
Après s’être levé et déjeuné copieusement, nous sommes partis en direction du lycée agricole Zespot Szkot situé à PIOTRKOWICE qui se situe à une heure de bus d’où nous logons (CRACOVIE). Ce lycée polonais est jumelé avec le lycée agricole de Rochefeuille Mayenne.
Après s’être levé et déjeuné copieusement, nous sommes partis en direction du lycée agricole Zespot Szkot situé à PIOTRKOWICE qui se situe à une heure de bus d’où nous logons (CRACOVIE). Ce lycée polonais est jumelé avec le lycée agricole de Rochefeuille Mayenne.
Nous
sommes arrivés sur les lieux à 10 heures et avons été accueillis par la sous directrice
de l’établissement ainsi qu’une professeure d’anglais. Le lycée compte 400
étudiants engagés dans diverses formations professionnelles qui préparent en 4
ans leur baccalauréat. Dans la région de la Petite Pologne seulement 2
établissements de ce type sont présents. Cet établissement est désormais sous
la tutelle du ministère de l’éducation (ministère de l’agriculture auparavant)
depuis le nouveau gouvernement.
Les
différentes formations présentent :
-
Formation équestre
-
Formation agricole
-
Formation mécanique auto
-
Formation métallurgie
Dans ces
différentes formations, 4 semaines de stage en entreprise sont intégrées afin
de faire découvrir différents modes de production. Si l’on compare au mode
d’étude français, 4 semaines de stage semblent faibles, mais l’enseignement
très pratique (5 fois 45 mn par jour) compense. L’exploitation de l’établissement
possède 100 hectares de terre cultivés principalement en céréales, du matériel
agricole et divers équipements. Tous les travaux effectués sur l’exploitation
(culture, mécanique, entretien) sont réalisés par les élèves en cour de
formation (sauf quelques travaux spécifiques).
Une journée
type pour un étudiant de cet établissement débute à 8 heures. Jusqu’à midi les
élèves sont en cours de pratique sur l’exploitation. Ils disposent d’une pause
de seulement 25 minutes à midi pour ensuite enchainer sur des cours théoriques
jusqu’à 15 heures. Du fait de journées plus courtes les étudiants bénéficient
de moins de vacances scolaire (2 mois en été, 1 semaine pour noël et deux
semaines pour Pâques).
Florian
GUILLON, Louis LAMBERT, Pierre HUARD
jeudi 11 mai 2017
Jeudi 11 mai : visite d'une exploitation laitière de 1100 ha
Météo : très ensoleillé, ciel bleu, température 20°
Suite à la visite du centre
zootechnie de recherche et d’expérimentation, nous sommes allés à 15 km de Cracovie,
dans une ferme expérimentale en polyculture élevage appartenant à l’état.
Cette exploitation est composée
de 35 salariés pour une SAU de 1100 ha et de 170 vaches laitières. L’atelier
principal, la production céréalière est composée de 250 ha de colza (40qtx/ha),
350 ha de maïs (120qtx/ha) et 350 ha de céréales à paille : blé (80
qtx/ha) et orge (60qtx/ha). Ces parcelles sont regroupées dans un rayon de 20
km, avec des terres sablo-argileuses à bon potentiel. Le matériel, peu modernisé
rend le travail plus difficile et implique des plages d’interventions limitées
contrairement aux exploitations privées qui ont la possibilité d’investir
(emprunts plus simples à obtenir et aides possibles).
Malgré tout, cette
production représente une sécurité pour l’exploitation, notamment grâce au
colza qui a des rendements et des prix stables. La marge des autres cultures
est moins importantes due au coût de transport important, le port se situant à
500 km et d’autre part la compétition avec les importations Ukrainiennes.
L’atelier Vaches laitières a une référence de
1 300 000 litres, pour 170 vaches Prim’Holstein croisées Simmental, soit
une moyenne de 8500 litres par vache et par an. La conduite technique est
semblable à la France : ration classique ensilage de maïs, ensilage
d’herbe, luzerne et concentrés. Dans le cas présent les animaux sont toute l’année
en bâtiment.
Le lait produit est livré à une coopérative voisine, à 310
€/ 1000 l. Les mâles sont eux vendus à deux semaines à 150€/tête. On peut
constater que le coût de l’atelier reste élevé, dû à la présence des 35
salariés malgré un coût faible de 12 000 € par salarié et par an.
Pour
conclure, cette ferme laitière et céréalière à grande échelle a un
fonctionnement similaire à la France. Cependant, l’agrandissement des
exploitations agricoles reste compliqué en Pologne en raison d’une pression
foncière élevée (un ha de terre coute 25 000€).
Maxime FORGET - Pierre FRAUDEAU - Tanguy FROUIN
jeudi 11 mai : centre de recherche en productions animales à Badawczy
Météo du jour : ciel bleu ensoleillé température : 20°
Après une bonne nuit passée à
BONA hôtel à quelques kilomètres de Cracovie. Nous prenons la route en
direction de l’institut zootechnique de Cracovie. Une fois arrivés sur place,
nous avons eu une présentation générale du site par le sous-directeur de l’institut,
Monsieur Robert Hecker. En effet, cet institut créé en 1950 s’est développé peu
à peu jusqu’à obtenir le statut d’institut national agricole en 2006. Il est
financé par le ministère de l’agriculture Polonais, c’est l’équivalent de
l’INRA en France.
Des grands
axes sont approfondis par les chercheurs en zootechnie, tels que : la
génomique, les biotechnologies, l’écologie, la production d’animaux d’élevage
et le travail avec la médecine humaine. 200 personnes travaillent dans cet
organisme sur 9 sites en Pologne, celui de Cracovie étant le plus grand du
Pays.
Ensuite nous
avons eu la chance de visiter quelques salles de recherche sur le thème de la
reproduction animale. Les thèmes abordés sont le clonage, les tissus
(cellules), les embryons, le sexage (séparation des spermatozoïdes) ainsi que
la transgénèse. Un deuxième intervenant nous a expliqué les différentes étapes
du prélèvement génomique, ce qui correspond au génotypage en France :
prise d’échantillon sur l’oreille d’un animal (ex : vache), analyse de
l’ADN et découverte des résultats (fertilité, production, morphologie, critères
fonctionnels). Les éleveurs utilisent ce processus afin d’améliorer rapidement
les performances génétique de leur troupeau en réalisant des accouplements plus
fiables.
La matinée s’est terminée par une
visite d’une exploitation appartenant à l’institut zootechnique. Cette
exploitation est composée de 150 brebis, 50 agneaux et 20 béliers sur 20 hectares. Le rôle de cette exploitation est de préserver des anciennes races
de moutons. Du fait d’une diminution conséquente du cheptel ovin Polonais, une
politique de préservation des races locales est lancée.
Simon DAVID - Clément COLIN - Sébastien DURAND
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